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ma 2CV (de juin 2005 à juin 2006)

Mon premier contact avec la deuche a eu lieu en 1975 alors que je n'avais que 18 ans: je me suis assis derrière le volant et j'ai conduit ce véhicule pour la première fois. Rien de bien mémorable car, à part ce fait, je ne me souviens de rien.

Ensuite, en 1978, j'a eu l'occasion de conduire la Dyane rouge de mon grand frère: je l'avais empruntée pour reconduire mon oncle à la gare, environ 100 kms aller-retour. Et là, je me rappelle très bien la petite frayeur que je me suis faite lors d'un freinage "appuyé" en ville: l'action de freiner a fait avancer la banquette avant ce qui m'a fait avancer aussi (puisque j'étais assis dessus !) ce qui m'a fait appuyer sur la pédale de frein encore plus fort (vu que j'avais mon pied dessus) ce qui a augmenté l'effet sur la banquette avant, etc. Ce fut un freinage digne des meilleures voitures modernes, dû en partie à l'effet de surprise. Aucun besoin de l'ABS pour stopper cette voiture ! Et heureusement qu'il n'y avait personne qui nous suivait.

Plus tard, en 1979, alors que je faisais mon service militaire, j'ai été nommé pilote du capitaine pour une maneuvre de plusieurs jours (chance !). Là où ça devenait vraiment intéressant, c'est que j'ai pu conduire une Méhari. C'était un bête modèle deux roues motrices, vert kaki, avec bache et tout, mais je ne sais plus si il y avait une banquette arrière. Par contre, je sais que c'était la version essence car, après qu'on ait fait le plein avec du diesel, ça n'a plus bien marché du tout. J'entends déjà les voix de ceux qui me crient qu'il n'y a jamais eu que des moteurs essence. Ne criez pas si fort s'il vous plait, je le sais. Et mon capitaine aussi le savait. C'était juste un petit problème d'intendance: le contenu dans les jerricans qu'on avait embarqués n'était pas ce que l'on avait espéré...

Plus de vingt ans ont passé: nous sommes en 2002. Sur le parking de mon garagiste chez qui je viens reprendre ma BX après son entretien annuel, je vois une belle 2CV. Je m'assieds dedans et... je trouve ça beaucoup trop spartiate. En effet, ma bonne vieille BX m'offre trop de confort: silence de fonctionnement, sièges agréables, stéréo, vitres électriques, verrouillage central, etc. J'ai donc laissé passer l'occasion sans la saisir, ce que je regrette un peu maintenant.


Le 3 juin 2005, je prends une option sur une belle 2CV 6 spécial blanche de juin 1988 avec 128 000 kms au compteur et appartenant à un passionné (pas à un gars qui les retape pour les revendre). Elle a un nouveau chassis depuis 2004 (faudra le faire traiter, ainsi que la carrosserie), de nouveaux pneus et de nouveaux amortisseurs.

Le 9 juin 2006, je vends ma 2CV en bon état, Controle Technique en ordre, afin de financer (i) la réparation de ma moto qui est tombée en panne et (ii) me payer un beau voyage à moto en septembre 2006 suite au voyage avorté (à cause de la panne moto) en mai 2006.


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